Appel à publication Revue Non Plus, n. 12.

2017-01-09

Appel à publication

Revue Non Plus, n. 12.

Chers Chercheurs,

Nous avons le plaisir de vous inviter à soumettre vos travaux pour le numéro 12 de la Revue Non Plus, publication électronique semestrielle du programme de troisième cycle en Études Linguistiques, Littéraires et Traductologiques en Français, de la Chaire de Lettres Modernes de la Faculté de Philosophie, Lettres et Sciences Humaines (FFLCH) de l'Université de São Paulo (USP). Nous acceptons des articles de thématique libre, ayant des bases théoriques dans les domaines des Études et de la Critique de la Traduction et de la Didactique, liés à la langue et à la culture française et/ou francophone.

La Revue accepte aussi la soumission de traductions de textes dans le domaine public relatifs aux thématiques traitées par la revue (justifiées par une introduction critique) ; notes de lecture de livres, thèses et mémoires (dans le cas de notes de lecture de thèses et/ou mémoires, l'auteur doit avoir participé de la soutenance) ; et des rapports d'expérience didactique, insérés dans une activité de recherche scientifique et dans le contexte de l'enseignement de la langue ou de la littérature française et/ou francophone.

De plus, nous proposons des dossiers thématiques. Pour le numéro 12, nous proposons le thème RAPPORTS ET TENSIONS ENTRE LITTÉRATURE ET JUSTICE.

Dans l'esprit d'encourager le dialogue entre les différents acteurs de la vie académique, nous acceptons la soumission d'articles d'étudiants du deuxième et du troisième cycles, de professeurs et de chercheurs. Les travaux des étudiants à la licence devront avoir un professeur comme coauteur.

Pour le numéro 12, les articles doivent être soumis jusqu'au 01 mai 2017 à travers le site (http://www.revistas.usp.br/nonplus (Il faut s'inscrire comme auteur). La publication prévue du numéro est décembre 2017. Nous rappelons que les auteurs doivent observer attentivement les normes de publication disponibles sur le site : http://www.revistas.usp.br/nonplus/about Nous comptons sur vous pour la diffusion de cet appel à articles. De plus, nous profitons pour vous inviter à lire les numéros antérieurs de la revue, sur notre adresse électronique: http://www.revistas.usp.br/nonplus/issue/current. Et à aimer notre page Facebook: https://www.facebook.com/nonplus.revista

À la moindre question, n’hésitez pas à écrire à nonplus@usp.br ou envoyez-nous un message sur Facebook.

Bien cordialement,

Les rédacteurs.

 

APPELS À CONTRIBUTION :

DOSSIER RAPPORTS ET TENSIONS ENTRE LITTÉRATURE ET JUSTICE 

Le thème du rapport entre littérature et justice nous invite à une réflexion plurivoque, car les points de contact entre ces deux sujets semblent se multiplier au fur et à mesure qu’on les examine. D’une part, la littérature a souvent été un objet de la justice. Au long de l’histoire, des hommes de lettres ont été persécutés non seulement en raison de leurs « mauvais » comportements ou de leurs forfaits (comme dans le cas de François Villon), mais aussi de leurs luttes contre le pouvoir arbitraire de l´État (pensons par exemple à Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot ou d´Alembert) et de l’impact social, moral et politique de leurs œuvres.

Les livres brûlés en place publique et les investigations policières[1] pendant les XVIIe et XVIIIe siècles sont emblématiques d’une tension qui perdure même après l’ouverture à la liberté d’expression et de presse des siècles suivants ; elle se prolonge par exemple dans la censure et dans la répression dont les œuvres d’écrivains comme Flaubert, Baudelaire, Gide et Bataille ont été objet.

En outre, les auteurs veulent aussi intervenir dans les procès et directions de la justice de leur temps. Voltaire et Condorcet, par exemple, motivés notamment par les idées de Beccaria, se sont impliqués de façon décisive dans plusieurs procès juridiques contre la torture et la peine de mort. Au XIXe siècle, Victor Hugo – dans le sillage du phénomène du « sacre de l’écrivain »[2] qui attribue à la littérature un rôle prépondérant dans la société – prend le relais et entreprend, en tant qu’homme de lettres et homme politique, une série de combats contre la peine capitale (Le Dernier jour d´un condamné, 1829 ; Claude Gueux, 1834) et l’injustice sociale, qui résulte selon lui « des lois et des mœurs » (Les Misérables, 1862). Le cas de Zola fait en quelque sorte écho à celui de Hugo, qui touche la question de la justice à la fois dans le front du débat politique et dans ses créations littéraires. Zola s’est inscrit, notamment lors de l’Affaire Dreyfus, dans une bataille acharnée à travers ses écrits de presse, afin de contribuer à la réhabilitation du capitaine à la suite d’un long et complexe procès. D’autre part, dans des romans comme La Bête Humaine l’auteur exploite littérairement le thème des incohérences des verdicts.

En étant une instance de la vie politique et sociale, la justice peut donc constituer aussi une matière littéraire, évoquant des thèmes et imaginaires qui seront retravaillés par la fiction. Des manifestations de ce type abondent dans l’histoire littéraire, soit à travers toute une littérature plus populaire et médiatique du crime et de la justice (E. Sue, Les Mystères de Paris; P. Féval, Les Habits noirs), soit à travers des œuvres plus philosophiques comme L´Étranger (1942) d’Albert Camus qui aborde le caractère répressif et arbitraire du système pénal.

Convaincus que les chercheurs et étudiants pourront faire émerger encore d’autres exemples et problématiques liés au thème de ce dossier, nous voudrions vous inviter à participer au numéro 12 de la revue Non Plus (Université de São Paulo – Brésil) afin de discuter les liens divers et multiples existant entre littérature et justice dans le domaine de la production littéraire en langue française.

Les textes doivent respecter les normes de style et être soumis jusqu’au 1er mai 2017 au comité d’évaluation à travers la plateforme http://www.revistas.usp.br/nonplus/login. La revue accepte des contributions en portugais et en français. Éditeurs responsables de ce numéro Ana Luiza Reis Bedê et Yuri dos Anjos. 

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Chamada para publicação

Revista Non Plus, n. 12. 

Caros pesquisadores,

Temos o prazer de convidá-los a submeter trabalhos para o número 12 da Revista Non Plus (ISSN: 2316-3976), publicação eletrônica semestral do programa de Pós-Graduação em Estudos Linguísticos, Literários e Tradutológicos em Francês, do Departamento de Letras Modernas, da Faculdade de Filosofia, Letras e Ciências Humanas (FFLCH), da Universidade de São Paulo (USP), Qualis B3. Serão aceitos para submissão artigos de temática livre e caráter teórico que contemplem os segmentos de Didática, Estudos Literários, Crítica Literária, Língua Francesa e Tradução, relativos à língua e cultura francesa e/ou francófona.

A Revista também aceita a submissão de traduções de textos em domínio público relativos às áreas abordadas pela revista (devidamente embasadas por aparato crítico); resenhas de livros, teses e dissertações (no caso de resenhas de teses e dissertações, o autor, preferencialmente, deve ter participado da banca de defesa ou qualificação); e ainda relatos de experiência didática, contanto que estejam inseridos em uma atividade de pesquisa científica e no contexto do ensino de língua ou literatura francesa e/ou francófona.

Além disso, contamos com um dossiê temático, conforme a proposta a seguir.

No intuito de fomentar o diálogo entre as várias etapas da vida acadêmica, aceitamos a submissão de artigos de alunos de pós-graduação, de professores e demais pesquisadores. Trabalhos de alunos de graduação também são aceitos, desde que em coautoria com orientador ou professor.

Para o número 12, os artigos devem ser enviados até 01 DE MAIO DE 2017, sempre através do endereço: http://www.revistas.usp.br/nonplus (É necessário cadastrar-se como autor. Pedimos que todos os campos sejam preenchidos). O número tem publicação prevista para Dezembro de 2017. Lembramos ainda que os autores devem observar as normas de publicação disponíveis no endereço: http://www.revistas.usp.br/nonplus/about São aceitos trabalhos redigidos em português ou francês.

Contamos com a ajuda de todos na divulgação dessa chamada. Aproveitamos para convidá-los a apreciar os números anteriores da revista, no endereço: http://www.revistas.usp.br/nonplus/issue/current. E a “curtir” nossa página no Facebook®: https://www.facebook.com/nonplus.revista

Quaisquer dúvidas, escrevam para nonplus@usp.br ou mandem-nos uma mensagem em nossa página no Facebook!

Cordialmente,

Os Editores.

CHAMADA PARA O DOSSIÊ:

RELAÇÕES E TENSÕES ENTRE LITERATURA E JUSTIÇA 

O tema das relações entre literatura e justiça nos convida a uma reflexão plural, uma vez que os pontos de contato entre esses dois assuntos parecem se multiplicar à medida que os examinamos. Por um lado, a literatura foi por diversas vezes objeto das instâncias ligadas à justiça. Ao longo da história, homens de letras foram perseguidos não somente por causa de seus comportamentos duvidosos ou por seus desvios com relação à lei (como no caso de François Villon), mas também devido ao combate direto que empreenderam contra o poder arbitrário do Estado (Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot, d’Alembert) e devido ao impacto social, moral e político de suas obras

Os livros queimados em praça pública e as investigações policiais[3] durante os séculos XVII e XVIII são emblemáticas de uma tensão que perdurou, mesmo após a abertura à liberdade de expressão e de imprensa conquistada ao longo dos séculos seguintes; ela se prolonga por exemplo na censura e repressão que pesaram sobre as obras de escritores como Flaubert, Baudelaire, Gide e Bataille.

Além disso, os autores também se propõem a intervir no processo nos rumos tomados pela justiça de seus respectivos momentos históricos. Voltaire e Condorcet, por exemplo, inspirados notadamente pelas ideias de Beccaria, se envolveram de maneira decisiva em diversos processos jurídicos contra a tortura e a pena de morte. No século XIX, Victor Hugo – no esteio do fenômeno da “consagração do escritor” [4], que atribui à literatura um papel preponderante na sociedade – retoma esse debate e empreende, enquanto escritor e homem político, uma série de combates contra a pena capital (Le Dernier jour d´un condamné, 1829 ; Claude Gueux, 1834) e a injustiça social, que segundo ele seria o resultado das “leis e dos costumes” a serem questionados (Les Misérables, 1862). O caso de Zola ecoa em certa medida o de Hugo, ao tocar na questão jurídica a partir de uma dupla visada politico-literária. Zola se inscreveu, principalmente durante o Affaire Dreyfus, numa batalha ferrenha por meio de seus escritos políticos para a imprensa no intuito de contribuir para a reabilitação do capitão no decorrer desse longo e complexo processo. Por outro lado, em romances como La Bête Humaine o autor explora literariamente o tema da incoerência dos vereditos.

Sendo uma instância da vida política e social, a justiça pode constituir também uma matéria literária, evocando temas e imaginários que serão retrabalhados pela ficção. Manifestações desse tipo são abundantes na história literária, e se mostram seja através de toda uma literatura mais popular e midiática marcada pelo tema do crime e da (i)legalidade (E. Sue, Les Mystères de Paris; P. Féval, Les Habits noirs), seja através de obras mais filosóficas como L´Étranger (1942) de Albert Camus que aborda o caráter repressivo e arbitrário do sistema penal.

Convencidos de que os pesquisadores poderão ressaltar, analisar e revelar ainda muitos outros exemplos e problemáticas ligadas ao tema desse dossiê, nós gostaríamos de convidá-los a participar do número 12 da revista Non Plus (Universidade de São Paulo), no intuito de discutir os diversos laços existentes entre literatura e justiça no domínio da produção literária de língua francesa.

Os textos devem respeitar as normas de estilo e serem submetidos até o dia 01 de maio de 2017 ao comitê editorial da revista através da plataforma http://www.revistas.usp.br/nonplus/login. A revista aceita textos em português e em francês. Editores responsáveis do número Ana Luiza Reis Bedê e Yuri dos Anjos.

[1] DARNTON, R. Poetry and Police. Cambridge: The Belknap Press of Harvard University Press, 2010.

[2] BÉNICHOU, P. Le Sacre de l’écrivain, 1750-1830. Paris: Corti, 1973.

[3] DARNTON, R. Poetry and Police. Cambridge: The Belknap Press of Harvard University Press, 2010.

[4] BÉNICHOU, P. Le Sacre de l’écrivain, 1750-1830. Paris: Corti, 1973.