Un modèle pour le Japon? Nakae Chômin et la Constitution Brésilienne de 1824
DOI:
https://doi.org/10.11606/ej.v0i38.148817Palavras-chave:
Nakae Chômin, Constitution Brésilienne de 1824, Meiji, Traduction, Républicanisme Français, Benjamin Constant, Jean-Jacques RousseauResumo
L’article analyse la traduction de la Constitution brésilienne de 1824, parue dans la revue dirigée par Nakae Chômin, Ôbei seiri sôdan. Replacer cette traduction dans son contexte et la comparer avec le texte original français utilisé permet d’éclaircir l’enjeu politique qui lui était sous-jacent : à un moment où le Japon connaissait des luttes politiques intenses entre les démocrates et le gouvernement, qui désirait une constitution autoritaire centrée sur l’empereur, la traduction de la Constitution de 1824 permettait de promouvoir une monarchie constitutionnelle.